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Malgré les efforts fournis par les Etats et les bailleurs de fonds, le développement des infrastructures en Afrique reste encore à la traîne. Afin de surveiller, d’évaluer l’état et les progrès du développement des infrastructures sur le continent africain, la Banque Africaine de Développement (BAD) réalise chaque année l’indice de développement des infrastructures. En 2019, sur les 54 pays africains, les pays de l’Afrique du Nord et de l’Afrique Australe dominent le top 10.
Les Seychelles, l’Egypte, la Lybie, l’Afrique du Sud et l’Ile Maurice constituent le Top 5 l’indice annuel de développement des infrastructures (AIDI) de la BAD.
Réalisé sur la base de plusieurs critères, cet indice prend en compte l’indice composite de transport, d’électricité, des TIC ou encore de l’eau et l’assainissement. Utilisé comme l’un des classements les plus significatifs en termes de développement, l’Indice de développement des infrastructures en Afrique (AIDI) poursuit trois objectifs majeurs : suivre et évaluer le développement des infrastructures sur le continent; contribuer à l’allocation des ressources dans le cadre des reconstitutions du Fond Africain de Développement et servir d’instrument de dialogue politique dans la Banque et avec les pays africains et partenaires au développement.
Le Top 10 en question
Les chiffres de cette année 2019 révèlent une grande disparité entre les pays africains en termes de déficit d’infrastructures. Il fait ressortir un écart de plus de 90% entre les Seychelles, 1er au classement, et la Somalie qui se retrouve au bas de l’échelle (Somalie).
Les Seychelles viennent en tête de position avec un record de 94,97 % en terme de développement d’infrastructure, suivi de l’Egypte avec un taux de 87,23%. La Lybie occupe la troisième place avec 81,89%. Viennent ensuite l’afrique du Sud avec 78,43% et l’Ile Maurice qui enregistrent un record de 77,50%. Ils sont rejoint par la Tunisie, le Maroc, l’Algérie, le Cap-Vert et le Botswana
D’après les explications de la banque, « il existe une forte corrélation entre l’inégalité des actifs et l’indice des infrastructures, ce qui donne à penser que l’amélioration des infrastructures pourrait également mener à une croissance inclusive ».
Ethan OKPA
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