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L’armée algérienne est pressée de conjuguer le règne du président Bouteflika au passé. Lundi, la présidence algérienne a annoncé que le Chef de l’État allait démissionner avant la fin de son mandat. Et avant cela, d’importantes mesures seront prises pour assurer la continuité des services publics et du bon fonctionnement des institutions. Le communiqué de presse précise que ladite démission sera intervenue avant la date du 28 avril 2019. Dans l’opinion, cette information venue en direct du palais présidentiel est une forme de ruse pour affaiblir les revendications populaires. L’armée, après avoir lâché le président Bouteflika, multiplie aussi les sorties suite à la pression du peuple. Cet après-midi, le Chef d’Etat major général a annoncé que ce communiqué est nul et non avenue. Le patron de l’armée estime que ledit communiqué émane des « entités non constitutionnelles » qui n’ont aucune valeur juridique. L’armée veut maintenant et tout de suite le départ immédiat de Bouteflika et sans condition. Ces dernières semaines, l’armée a exigé l’application de l’article 102 de la constitution algérienne pour déclarer l’empêchement définitif du numéro 1 de l’Algérie. L’étau se resserre autour du président Abdelaziz Bouteflika qui doit faire face à la pression populaire et à celle militaire.
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