[:fr]Les revendications populaires se feront entendre encore ce vendredi 22 mars 2019 dans les rues d’Alger. Elles concernent principalement la fin du règne de la bande Bouteflika au pouvoir depuis le 27 avril 1999.
Le quatrième mandat visiblement en mode prolongation du président algérien continue d’attiser le feu. Les jeunes vont battre encore le macadam ce vendredi pour réclamer le départ immédiat de Abdélaziz Bouteflika. Au pouvoir depuis 1999, le Chef de l’Etat algérien a voulu se présenter à l’élection présidentielle initialement prévue pour le 18 avril de cette année pour un cinquième mandat. Les algériens ont fustigé cette candidature qu’ils estiment de trop à l’intérieur comme dans la diaspora. Les forces politiques qui ne le soutiennent pas ont appelé le peuple à descendre dans les rues pour réclamer son départ. Face à la pression populaire qui ne cesse de s’aggraver, le Président Bouteflika a dû faire une volteface en renonçant à sa candidature. Cette décision du numéro 1 de l’Algérie est loin d’apaiser la tension déjà vive. Au-delà de la renonciation, les algériens réclament son départ immédiat et le balayage de tout système politique. Les manifestations de ce jour sont prévues pour se dérouler dans tout le pays. La mobilisation sera forte du côté des jeunes qui ont finalement brisé le silence après quelques réticences. Les responsables du FLN et du RND, deux partis de l’alliance présidentielle ont déclaré qu’ils apportent tout leur soutien aux revendications populaires. Ce soutien rend davantage le président Bouteflika impopulaire qui a annoncé la constitution du gouvernement après la nomination d’un nouveau premier ministre pour cette semaine.
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