APRÈS LE POINT DE PRESSE DU PROFESSEUR LÉON DJOSSÈ, L’AVOCAT DE JOËL AÏVO MAÎTRE JACQUES BONOU LE RECADRE VIOLEMMENT.

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MON CHER LEON,

Je t’ai vu et écouté, Groggy, face aux caméras, récitant nonchalamment un texte tiré dans un grimoire de moine « rupturien » tentant de minimiser les écrits de ton attestation de moralité lue à la CRIET le 6 Décembre 2021, portant gravement atteinte à la réputation du Professeur AIVO.

Faute d’arguments pouvant justifier un acte aussi ignoble de la part d’un professeur d’Université envers son collègue dont le seul tort est d’être un constitutionnaliste brillant de réputation mondiale, tu tentes de vouloir me décrédibiliser en me traitant de tous les noms d’oiseaux. Face à ce déni de la réalité, il me semble important de te faire quelques observations simples et espérer rapidement le procès que tu as promis m’intenter.

I- SUR MA QUALITE D’AVOCAT

Monsieur JOSSE ne me découvre pas Avocat. Il savait que j’allais être Avocat. Pour rappel, en 2015, Monsieur JOSSE en séjour de recherches en France pour une durée de trois mois avait cherché des informations pour s’inscrire à l’Ecole des Avocats. Je m’étais personnellement mis à sa disposition dans la recherche de ses informations.

Malheureusement, il avait un doctorat en histoire ou en philosophie de droit de l’Université de GANG (Belgique) et cela ne lui permettait pas de s’inscrire. Moi j’ai obtenu mon diplôme d’Avocat à Paris.

Oui, j’ai l’ambition, comme tout bon Avocat, de ressembler aux grands noms qui ont porté la robe au Bénin comme à l’international. Je vais y travailler durement comme le font les AÏVO. Car seul le travail paie et permet de réaliser honorablement nos rêves. La jalousie et l’aigreur ne paient pas !
Au petit matin de ce 7 décembre, après la condamnation du Professeur AÏVO Joël à 10 ans de prison et 45 millions d’amende, il était trois heures du matin quand je parlais à la Presse et j’ai dit « envoyé un courrier à la COUR » : Ce lapsus sur le mode de témoignage n’entache en rien le contenu que je décris de ce que tu as été lu. Je t’informe que ta déclaration de moralité sur le professeur AÏVO était à charge, et a été lue par un des juges de la CRIET devant toute l’assistance composée de plus de 50 personnes environ et devant la presse nationale et internationale. Donc il y a de nombreux témoins de ta déclaration dont certains extraits dépeignent négativement le Professeur AÏVO et portent clairement atteinte à son honorabilité et à son intégrité morale.

Voici quelques questions simples auxquelles il convient de répondre précisément :

1) As-tu dit que le Professeur AÏVO est d’une bonne moralité ?

Non, c’est tout le contraire. Les derniers passages de ta déclaration en témoignent.

2) De nombreuses personnalités nationales et internationales ont envoyé, à visage découvert, des attestations de moralité en faveur du professeur AÏVO et qui ont aussi été lues par les juges. Pourquoi toi, tu as choisi de faire ton attestation de moralité puante SOUS ANONYMAT contre le professeur AÏVO ? C’est simplement parce que tu voulais faire ton mauvais coup en cachette en sachant bien que le Professeur risquerait la condamnation à la prison.

C’est trop lâche de te réfugier derrière l’anonymat pour tenir de tels propos sur une personne « en cession criminelle » devant la CRIET. Tu pensais rester dans l’ombre pour participer à son achèvement définitif de la vie politique. Bravo à toi et à tes acolytes, vous avez gagné, AÏVO Joël est condamné à 10 ans ! Il est privé de sa femme, de ses enfants, de sa mère et de ses frères…Vous êtes heureux maintenant ? Tous les soirs, vous, vous retrouvez chacun votre femme et vos enfants chez vous à la maison et pourvoyez à leurs besoins au quotidien. Le professeur AÏVO n’y a pas droit ?

3) Mais pourquoi autant de haine, de méchanceté et de jalousie envers votre collègue AÏVO Joël ? Son seul tort c’est d’avoir travaillé dur toute sa vie pour atteindre le sommet, d’avoir une belle carrière et une réputation internationale dans son domaine d’expertise et d’être sollicité par les organisations internationales pour soigner les démocraties malades en Afrique (C’est un médecin de la Démocratie !). Au lieu de travailler dur pour faire comme lui, au lieu d’être fier d’avoir un tel trésor au Bénin que nous envient les autres pays, certains esprits aigris ne cherchent qu’à le faire disparaitre du paysage politique et universitaire. Mais sachez que personne ne peut empêcher le destin du Professeur AÏVO de s’accomplir selon la volonté de Dieu.

II- SUR LE SECOND TEMOIGNAGE A CHARGE CONTRE AIVO A LA CRIET.

Je n’avais pas besoin de citer le nom de la seconde personne qui a aussi cherché à crucifier le Professeur AÏVO. L’actuel Doyen de la FADESP avait déjà reçu un « uppercut » lors de la passation de charge entre lui et le Professeur AIVO qui lui avait donné une leçon magistrale de démocratie électorale en milieu universitaire. Depuis lors, le professeur AIVO est devenu le sujet de prédilection de ses invectives politiques directes ou indirectes sur sa page Facebook. C’était donc inutile d’appeler son nom car les internautes le connaissent déjà.

Pourquoi tu t’agites maintenant mon cher Léon JOSSE ? C’est simplement parce que ta méchanceté a été révélée au grand jour. Tes commanditaires t’avaient promis l’anonymat pour te permettre de déverser ton venin sur le Professeur AÏVO. Mais Dieu est puissant et juste. Il a permis que ton acte haineux soit révélé devant toute la CRIET. Que le nom du Seigneur soit loué. A Malin, malin et demi. Tu as été pris à ton propre piège. On t’a promis quoi pour faire cette sale besogne…Dieu seul sait !

III- SUR LA RECHERCHE DE LA NOTORIETE ET LE PROCES

Je suis venu au Bénin spécialement pour défendre le Professeur AIVO. Et au-delà de sa personne, j’ai surtout défendu la bonne cause et dénoncer l’arbitraire. Je le ferai toutes les fois que cela me serait possible. Car toute personne doit être défendue contre l’arbitraire. Les droits fondamentaux de l’homme sont sacrés et personne ne doit rester indifférent à l’injustice, car la roue tourne.

Concernant le procès que tu as promis m’intenter, fais-le rapidement, afin que la confrontation devant le juge et tous les témoins ait lieu, car j’ai hâte de te sortir de ton déni de la réalité pour te confronter à tes propres actes ignobles et inhumains envers l’innocent Professeur AIVO qui croupit injustement en prison.

A très bientôt donc.

A Le-Pré-Saint-Gervais, le 14/12/2021 à 6h30
Me Jeacques BONOU

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