le nord du Bénin a été plusieurs fois victime d’attaques terroristes depuis 2019. Des attaques au cours desquelles plusieurs militaires béninois et civils ont perdu la vie. dans la stratégie de contrer cette menace, le Bénin a lancé l’opération Mirador en 2022 afin de sécuriser ses frontières. Le bilan global selon l’état-major fait état de 43 civils et 25 militaires béninois tués, ainsi que 63 assaillants neutralisés, dans des actes terroristes. Reçu sur RFI ce jeudi, le lieutenant-colonel Assouma Abdouraoufou a fait savoir que l’opération Mirador qui regroupe environ 3.000 hommes est déployée dans les départements du nord. Des zones rurales, dans lesquelles se trouvent également les deux grands parcs nationaux que sont la Pendjari et le W, actuellement fermés aux touristes en raison de cette insécurité. À l’en croire, les militaires de l’opération Mirador quadrillent ce territoire, avec pour objectif de tenter d’empêcher les incursions de groupes armés et leur éventuelle descente plus au sud.
le lieutenant-colonel Assouma Abdouraoufou, commandant du groupement tactique interarmes pour la zone ouest de l’opération Mirador, affirme que la réponse militaire a beaucoup évolué «Énormément de choses ont été mises en place. La première, c’est la projection de nos forces sur des endroits qui n’étaient pas encore occupés par l’armée. La deuxième, c’est que nous avons du matériel. Nous avons été surpris par la menace en 2019 mais aujourd’hui, de manière progressive, nous avons eu à acquérir du matériel qui nous aide à projeter les forces et à assurer la logistique sur les différentes positions ». a t-il fait savoir.
Assouma Abdouraoufou, commandant du groupement tactique interarmes pour la zone ouest de l’opération Mirador, confirme que la réponse militaire a beaucoup évolué «Énormément de choses ont été mises en place. La première, c’est la projection de nos forces sur des endroits qui n’étaient pas encore occupés par l’armée.
La deuxième, c’est que nous avons du matériel. surpris par la menace en 2019, mais aujourd’hui de manière progressive, nous avons eu à acquérir du matériel qui nous aide à projeter les forces et à assurer la logistique sur les différentes positions ».selon lui, les terroristes veulent juste semer la peur au sein de la population pour les faire fuir « Et lorsque ces populations vont vider les lieux, ce sera un problème de gestion des déplacés, et cela leur permettra de s’installer dans les espaces vides. Je crois que c’est ce qu’ils cherchent, parce qu’il n’y a aucune revendication idéologique, aucune revendication territoriale, aucune revendication que l’on sache », a-t-il confié avant de laisser entendre que le mode opératoire des terroristes a évolué au fil du temps.
