BURKINA FASO/ELECTIONS: PRÈS DE 6,5 MILLIONS DE BURKINABÈ APPELÉS AUX URNES DIMANCHE.

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Au total, 6 490 144 électeurs burkinabé sont appelés aux urnes dimanche pour élire leur nouveau président et les 127 députés du Parlement. Cette année, et pour la première fois dans l’histoire de ce pays d’Afrique de l’ouest, la diaspora prendra part au scrutin, dans 22 pays à travers le monde. Ils sont 23 108 Burkinabè de l’étranger dont, 18 904 en Afrique, 1 061 en Amérique, 332 en Asie, et 2 811 en Europe.

Les élections auront lieu dans 21 155 bureaux de vote, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. La campagne électorale a pris fin vendredi à minuit. Treize candidats, dont le président sortant Roch Marc Christian Kaboré, sont en lice pour la présidentielle, alors que 96 partis, 5 formations politiques et 25 regroupements d’Indépendants, soit un total de 10 652 candidats se disputeront les 127 sièges au Parlement.

Au regard de la situation sécuritaire marquée par des attaques terroristes notamment dans les régions du Sahel et du Centre-nord, 15 communes (sur 351) et 860 localités et villages sont exclus du processus électoral. Selon une note de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) plus de 10400 observateurs, relevant des médias, des organisations de la société civile et des organismes internationaux ont été accrédités pour suivre le scrutin.

En 2020, la CENI a par ailleurs, interdit les téléphones mobiles dans les isoloirs.

La même source ajoute que d’importants moyens techniques et humains ont été mobilisés pour assurer la sécurité partout où se dérouleront les élections.

Des organisations sous régionales notamment, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont déjà déployé des Missions d’observation avec pour objectif essentiel de s’assurer du bon déroulement du processus électoral en vue d’une élection libre, transparente et crédible.

La commission électorale nationale indépendante (CENI) a assuré qu’elle travaille à proclamer les premiers résultats du scrutin, le 23 novembre au lendemain du des élections comme aux élections de 2015. Une idée rejetée par l’Opposition politique qui estime que procéder de la sorte « c’est courir le risque de faire des erreurs et de semer les graines d’une crise postélectorale ».

Plusieurs organisations de la société civile ont rappelé aux électeurs la nécessité d’ »un vote utile » et aux candidats et partis politiques de travailler à « consolider la paix ».

Christophe G. DJOSSOU

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