CENTRAFRIQUE : FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA PROCLAMÉ PRÉSIDENT PAR LA COUR CONSTITUTIONNELLE.

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La Cour constitutionnelle centrafricaine a confirmé, lundi, l’élection du président sortant Faustin Archange Touadera, dès le premier tour de la présidentielle, pour un deuxième mandat de 5 ans.

« Le candidat Faustin Archange Touadera ayant obtenu la majorité des suffrages valablement exprimés, est proclamé élu au premier tour, Président de la République », a déclaré Danielle Darlan, Présidente de la Cour constitutionnelle de la République centrafricaine, lors de son verdict prononcé, ce lundi 18 janvier 2021.

La Cour constitutionnelle a procédé à la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle du 27 décembre, lors de son audience publique du jour, à la cour de cassation.

Le Président Faustin Archange Touadera est élu avec 318.626 voix, soit 53,16% sur 599.416 voix de suffrages valablement exprimés.

En effet, depuis la proclamation des résultats provisoires desdits scrutins par l’Autorité nationale des élections (ANE), le 4 janvier courant, la Cour constitutionnelle a enregistré quatre recours.

Selon Danielle Darlan, la première requête a été celle déposée collectivement, le 7 janvier 2021 par plusieurs candidats, dont Anicet Dologuélé, Martin Ziguélé, Alexandre Nguendet, Abdou Karim Meckassoua, Catherine Samba-Panza, Nicolas Tiangaye ; Désiré Kolingba.

La seconde a été déposée par Martin Ziguélé, puis Anicet Dologué dans la même journée, suivie de celle de Cyriaque Gonda, le 11 janvier.

Toutes les requêtes visaient l’annulation et la reprise des opérations électorales du 27 décembre dernier.

Après examen des recours, la Cour constitutionnelle a fait des « redressements », comme l’a souligné la présidente de la Cour constitutionnelle, et a annulé les élections dans les localités de Bambari, Carnot, Bozoum et Baoro.

Suite à quoi, les résultats définitifs se présentent comme suit :

Faustin Archange Touadera :      318626 voix soit 53,16%

Anicet Georges Dologuélé :          130017 voix, soit 21,69%

Martin Ziguélé :                              45206 voix, soit 7,54%

Désiré Bilal Zanga Kolingba :      22157, soit 3,70%

Crépin Mboli-Goumba :                 19271 voix, soit 3,21%

Sylvain Patassé :                             8760 voix, soit 1,46%

Augustin Agou :                              8436 voix, soit 1,41%

Jean Serge Bokassa :                      7870 voix, soit 1,31%

Mahamat Kamoun :                           7536 voix, soit 1,26%

Alexandre Ferdinand Nguendet :           6668 voix, soit 1,11%

Abdou Karim Meckassoua :         5099 voix, soit 0,85%

Catherine Samba Panza :              5078 voix, soit 0,85%

Eloi Anguimaté :                             3710 voix, soit 0,62%

Serge Djori :                                     3392 voix, soit 0,57%

Cyriaque Gonda :                            2973 voix, soit 0,50%

Aristide Briand Reboas :               2454 voix, soit 0,41%

Nicolas Tiangaye :                          2163 voix, soit 0,36%

«Je disais avec humilité que j’avais le soleil dans le cœur ; mais là, je puis dire que le soleil est au zénith. Les militants du MCU et ceux de la plateforme Béoko (soutenant la candidature de Touadera) se joignent à moi pour féliciter notre champion, le professeur Faustin Archange Touadera, parce que la justice vient de confirmer son élection telle que proclamée par l’ANE », s’est réjoui Simplice Mathieu Sarandji, Secrétaire exécutif national du MCU, parti de Touadera, au sortir de l’audience de la Cour constitutionnelle.

Et de lancer cet appel à l’opposition : « Nos amis de l’opposition doivent comprendre que qu’en toute chose, il faut savoir raison garder. Je les invite très humblement à comprendre la nécessité de travailler ensemble pour le bien de notre pays ».

Pour rappel, 910.784 électeurs s’étaient inscrits pour le double scrutin (présidentielle et législatives) du 27 décembre. Quelque 695.019 votants se sont exprimés, soit un taux de participation de 76,31%, selon les résultats provisoires annoncés par l’Autorité nationale des élections (ANE), le 4 janvier. Le scrutin s’est déroulé dans un contexte sécuritaire tendu.

Ilunga Amedé

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