ELECTIONS MUNICIPALES ET COMMUNALES 2020 : L’UDBN FACE AUX AUTRES PARTIS POLITIQUES.

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La validation du spécimen du bulletin unique, le 18 avril dernier, par les partis politiques en lice  a déclenché le compte à rebours des élections municipales et communales du 17 mai 2020.

5,2 millions de Béninois sont ainsi appelés à élire, pour un mandat de six ans, 1815 conseillers dans les 546 circonscriptions électorales, les arrondissements du Bénin. Ceux-ci voteront ensuite pour les conseils communaux, à la tête desquels se trouvent les maires. L’enjeu est avant tout de réconcilier les citoyens avec la démocratie à la base et de renforcer le développement local.

Pour ce scrutin, les cinq (05) partis en lice (UDBN, BR, UP, FCBE, PRD) rivalisent pour séduire selon l’idée plus ou moins ambitieuse qu’ils se font d’eux-mêmes et surtout des attentes de leurs électeurs.

Dans le contexte actuel où la chevauchée solitaire paraît risquée, les partis politiques doivent rivaliser de proximité saine avec les électeurs, de propositions concrètes et de discours cohérents.

Les partis de la mouvance BR et UP cristallisent sans nul doute l’insatisfaction  populaire liée au dernier scrutin législatif.

De plus, ils ne se réclament d’aucune spécificité politique aux localités à la base. Sauf qu’à usurper des actions concrètes du gouvernement sur le terrain.

Dans son habituelle surenchère, le PRD n’a pas fini de s’empêtrer dans des incohérences. Ce qui a déboussolé bon nombre de militants.

Quant aux FCBE, les démons de la division ont eu raison du parti et avec le départ inattendu de son leader charismatique Boni Yayi, les militants ne savent plus à quel saint se vouer.

Il ne reste que l’UDBN de l’Honorable Claudine Afiavi Prudencio, seul parti politique dirigé actuellement par une femme au Bénin. 

L’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) se distingue par un cas de figure impressionnant. Seul parti politique dirigé par une femme, l’UDBN donne une estrade à la nouveauté et la beauté politique. Elle n’exalte pas les vestiges d’une quincaillerie idéologique. Pour toutes les localités du Bénin dans le cadre des prochaines élections, les priorités et les défis sont légion, mais, fort ­heureusement, les solutions aussi. De l’avantage d’être un parti politique à proposer une alternative et mieux une rupture… 

Parmi les points de cette dernière, l’accès aux services de base, la lutte contre l’insécurité, la sécurité foncière, le développement durable, l’autonomisation des femmes, la scolarisation des filles, la bonne ­gouvernance, etc. D’où l’ambition affichée de faire de ce scrutin une vitrine de la démocratie béninoise. 

L’UDBN mise d’abord sur la représentativité des femmes

En réalité, le parti n’a guère perdu comme la plupart de ses concurrents les convictions qui l’avaient fait élire aussi bien dans les conseils municipaux qu’à l’Assemblée Nationale. Il a gardé le souci du civisme et des valeurs nationales. Nul n’ignore son appel à la paix au lendemain des échauffourées de mai 2019, bien qu’il soit également exclu des législatives ayant engendrées une telle menace sur la vie de le pacte républicain. Pour célébrer autrement la démocratie, il lui a suffit d’ajouter son petit cierge et ses cantiques au cérémonial exorciste de l’obscurantisme planant.

Au-delà, deux actes majeurs credibilisent mieux la liste de l’UDBN. Si les autres partis ont beaucoup à se reprocher sur cette ligne de crête, ce n’est pas le cas de celui l’ancienne secrétaire parlementaire de l’Assemblée Nationale.

Pour les prochaines élections, l’UDBN mise d’abord sur la représentativité des femmes. Pour sa présidente Claudine Afiavi Prudencio, garantir une représentation équitable des femmes au niveau des collectivités locales est une nécessité, ajoutant que l’intégrité, le réalisme et la fibre sociale des femmes étaient des atouts dans la gestion locale. Ensuite, la jeunesse. L’art politique reste celui d’une bonne gestion des rythmes d’évolution. Et dans la gestion des communes, le parti constate que l’histoire fourmille de rendez-vous ratés et de naufrages près du port. L’un des chemins de réforme est une confiance en la jeunesse. Brave et fière.

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