ENERGIE : LES PAYS AFRICAINS PRODUCTEURS DE PETROLE DOIVENT SOUTENIR LES EFFORTS DE L’ORGANISATION DES PAYS EXPORTATEURS DE PETROLE (OPEP) POUR RESTAURER LA STABILITE DES MARCHES PETROLIERS
[:fr]La Chambre exhorte les nations productrices africaines, à la fois membres et non-membres de l’Opep, à se faire entendre à l’unisson pour soutenir la politique de stabilisation du marché de l’Opep. En effet, la Chambre africaine de l’énergie (EnergyChamber.org) exhorte l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et autre producteurs internationaux de pétrole, y compris la Russie, à continuer les coupes historiques de production lors de la prochaine réunion de l’Opep le 6 décembre 2018, afin de stabiliser les cours du baril.
Les prix du pétrole ont chuté d’environ 20 pourcent en novembre, mois qui devrait connaître le plus grand déclin des cours mondiaux du baril depuis leur crash de 2014. Ceci n’est pas bénéfiques aux producteurs et économies africaines.
La Chambre exhorte les nations productrices africaines, à la fois membres et non-membres de l’Opep, à se faire entendre à l’unisson pour soutenir la politique de stabilisation du marché de l’Opep.
« Ce nouveau déclin des prix du pétrole montre clairement au monde que le surplus d’approvisionnement mondial n’a pas été éliminé. Le future du secteur pétrolier, ainsi que celui de la sécurité énergétique mondiale, dépend de la continuation des coupes de pétrole menées par l’Opep, » a déclaré NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie.
Les nations productrices de pétrole, dont beaucoup sont africaines, risquent de connaître de nouvelles difficultés économiques si le surplus d’approvisionnement continue et que les prix dégringolent. Ces pays comprennent notamment le Nigeria et l’Angola, deux des économies les plus importantes de l’Afrique subsaharienne, ainsi que la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Sud Soudan, l’Algérie, la Libye et le Ghana. D’autres pays qui investissent dans de futurs méga projets, comme le Mozambique, l’Ouganda et le Sénégal, pourraient voir ces projets retardés du fait de prix trop bas.
Ce nouveau déclin des prix du pétrole montre clairement au monde que le surplus d’approvisionnement mondial n’a pas été éliminé
La Déclaration de coopération historique, négociée par le Secrétaire général de l’Opep et fils de l’Afrique, S.E. Mohammed Sanusi Barkindo, qui fut signée en 2016 par les membres de l’Opep et 10 pays non-membres, et qui a depuis été prolongée plusieurs fois, doit expirer fin 2018.
« La Déclaration de coopération historique a été largement créditée pour avoir sauver l’industrie pétrolière de sa chute, et avoir restaurer une sécurité économique pour les nations dépendantes du pétrole, dont beaucoup sont africaines. Abandonner cet accord extraordinaire maintenant ne ferait que mener à une augmentation de la production et du surplus d’approvisionnement, annulant de facto tout les progrès accomplis ces deux dernières années, » a dit Ayuk.
« Quand le marché pétrolier est en crise, le chemin vers la dignité et prospérité est clos pour beaucoup de familles africaines. Cela laisse beaucoup d’africains à eux-mêmes, en particulier les moins diplômés, alors que de meilleures avenues vers une vie longue et prospère leurs étaient auparavant offertes, » a t-il ajouté.
L’opinion de beaucoup d’africains sur l’Opep et le secteur de l’énergie s’est considérablement améliorée à mesure que les africains reconnaissent le lien fort entre le secteur des hydrocarbures, les économies africaines et le rêve d’entreprenariat africain.
La Chambre africaine de l’énergie se joint à l’Opep et aux consommateurs et continuera à travailler avec ses membres pour éduquer le public sur la nécessité d’une stabilité durable de l’industrie pétrolière.
La Chambre est convaincue que la Déclaration de coopération de 2016 a sauvé l’industrie des hydrocarbures et beaucoup d’économies africaines d’une chute imminente. Elle doit donc être prolongée à Vienne la semaine prochaine.
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