APRES SA DÉCLARATION LE LUNDI SOIR CONTRE LES ELECTIONS GÉNÉRALES DU SAMEDI 25 FEVRIER 2023, LE GOUVERNEMENT FEDERAL RECADRE BRUTALEMENT OLUSEGUN OBASANJO.

L’avertissement est contenu dans une déclaration publiée lundi à Abuja par le ministre de l’Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed. La déclaration a été mise à la disposition des médias par M. Segun Adeyemi, assistant spécial du Cabinet du Président (Médias) du Ministre.

Mohammed a déclaré que ce que l’ancien président a habilement qualifié d’appel à la prudence et à la rectification n’était rien d’autre qu’une tentative calculée de saper le processus électoral et une incitation délibérée à la violence.

Le ministre a exprimé son choc et son incrédulité quant au fait qu’un ancien président puisse relayer des affirmations non vérifiées et amplifier des allégations folles recueillies dans les rues contre le processus électoral.

Par conséquent, ceux qui s’arrogent le pouvoir d’annuler une élection et de fixer unilatéralement une date pour une nouvelle élection, ostensiblement pour améliorer les infractions électorales perçues, devraient faire preuve de retenue. «Ils doivent permettre à l’organe électoral officiel d’achever son devoir en annonçant les résultats des élections nationales de 2023. «Après cela, toute personne lésée doit suivre le processus juridique mis en place pour régler les différends électoraux, au lieu de menacer de tirer et d’invoquer l’apocalypse»,

a-t-il déclaré.

Bien qu’il se fasse passer pour un homme d’État impartial et préoccupé, l’ancien président Obasanjo est en réalité un partisan connu qui cherche à contrecarrer, par des subterfuges, le choix de millions d’électeurs nigérians », a-t-il déclaré. Mohammed a rappelé que l’ancien président, à son époque, avait peut-être organisé les pires élections depuis le retour du Nigeria à un régime démocratique en 1999.

Selon le ministre, Obasanjo est le moins qualifié pour conseiller un président dont les efforts déterminés pour laisser un héritage d’élections libres, justes, crédibles et transparentes sont bien reconnus à l’intérieur et à l’extérieur du Nigeria. Alors que la nation entière attend avec impatience les résultats des élections nationales de samedi dernier au milieu des tensions inutiles créées par les plaignants professionnels et les bouffons politiques; ce que l’on attend d’un homme d’État âgé qui se respecte, ce sont des mots et des actions qui apaisent les tensions et servent de baume apaisant.

Au lieu de cela, l’ancien président Obasanjo a utilisé sa lettre non sollicitée pour insinuer, ou peut-être souhaiter, des élections non concluantes et une descente dans l’anarchie. Il a utilisé son temps à jeter du discrédit sur les agents électoraux qui sont incapables de se défendre, tout en cherchant subrepticement à habiller son choix personnel dans le costume du choix du peuple. C’est de la duplicité », a-t-il dit.

Le ministre a rappelé à l’ancien président que l’organisation d’élections au Nigeria n’est pas une mince affaire. Il a dit que le processus n’était pas un mince exploit compte tenu du fait que la population électorale de 93 469 008 dans le pays était de 16 742 916 de plus que le nombre total d’électeurs inscrits, et s’établit à 76 726 092 dans les 14 autres pays d’Afrique de l’Ouest réunis.

Mohammed a déclaré que le processus n’était pas un mince exploit compte tenu du déploiement de plus de 1 265 227 d’agents électoraux, de l’implication de technologies pour améliorer le processus électoral et du cauchemar logistique de l’envoi de matériel électoral à travers le vaste pays.

Par conséquent, ceux qui s’arrogent le pouvoir d’annuler une élection et de fixer unilatéralement une date pour une nouvelle élection, ostensiblement pour améliorer les infractions électorales perçues, devraient faire preuve de retenue. «Ils doivent permettre à l’organe électoral officiel d’achever son devoir en annonçant les résultats des élections nationales de 2023. «Après cela, toute personne lésée doit suivre le processus légal et juridique mis en place pour régler les différends électoraux, au lieu de menacer de tirer et d’invoquer l’apocalypse», a-t-il déclaré.

Yinka Adeoye

Depuis Abuja