FINANCEMENT DU VIH/SIDA, DU PALUDISME ET DE LA TUBERCULOSE : UNE QUINZAINE DE PAYS AFRICAINS EMBOITENT LES PAS DU PRESIDENT PATRICE TALON.

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Délégation du Bénin à la 6ème Conférence du Fonds Mondial
G-à-D: Représentant de l’Ambassadeur du Bénin en France Maxime N’tia, Coordonnateur de l’INC-Bénin Dieu Donné Eclou, la Représentante du Chef l’Etat au CNLS-TP Valentine Kiki Mèdégan, Coordonnateur du CNLS-TP Melchior Aissi.

Le Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme vient d’obtenir à Lyon pour les trois prochaines années 2021-2023 près de 14 milliards d’euros en vue d’accélérer le mouvement vers l’éradication de ces affections à l’horizon 2030. C’était à l’occasion de la sixième conférence de recapitalisation du Fonds Mondial qui s’est déroulée les 9 et 10 octobre 2019 dans la ville de Lyon sous la présidence effective du Président Emmanuel Macron.

En effet, cette conférence à laquelle le Président de la République s’est fait représenté par Dr Melchior AÏSSI, Secrétaire Exécutif du CNLS-TP et S.E.M Auguste ALAVO, Ambassadeur du Bénin en France assistés de M. Maxime N’TIA, Dr Valentine KIKI MEDEGAN et M. Sèdjro Dieudonné ECLOU vise à mobiliser les ressources nécessaires pour sauver 16 millions de vies humaines entre 2021 et 2023 et éviter 234 millions d’infections ou de cas afin de réduire de 42 pour cent le taux d’incidence lié aux trois maladies à l’horizon 2023.

La 6e conférence du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose s’est tenue mercredi et jeudi à Lyon. Organisé tous les trois ans, ce rendez-vous doit permettre aux pays mais également au secteur privé d’annoncer leurs dons pour participer à la lutte internationale contre ces maladies. Le financement communiqué par Emmanuel Macron ce jeudi à Lyon était très attendu. Bloqué à 13,8 milliards de dollars, celui-ci a atteint 14,02 milliards (selon Peter Sands, directeur exécutif du Fonds) grâce notamment à un effort de la France et de la fondation Bill Gates.

L’enjeu était de taille car 14 milliards est la somme minimale nécessaire pour accélérer et maintenir la marche vers l’élimination du sida, de la tuberculose et du paludisme dans onze ans. Or jamais une organisation multilatérale du secteur de la santé n’avait récolté une telle somme.

Ce pari fut tenu grâce à la détermination des dirigeants mondiaux, des responsables de la société civile, des chefs d’entreprises, des militants, des philanthropes, des défenseurs des droits et des personnes touchées par le VIH, la tuberculose et le paludisme réunis à Lyon. Mais aussi et surtout grâce à l’acte fondateur posé par le Président de la République déjà en 2016 en donnant, contrairement à la pratique de jadis, une contribution de 2 millions de dollars faisant du Bénin l’un des tout premiers pays africains contributeurs au Fonds Mondial. Cet acte historique du Président TALON lors de la cinquième conférence de financement fut fortement salué et a fini par faire école tant et si bien qu’à la sixième conférence de refinancement ce sont 17 pays africains qui sont devenus de nouveaux contributeurs du Fonds Mondial aux côtés des anciens et pionniers que sont le Bénin, le Rwanda et le Sénégal.

Le fonds mondial est une fonds à but non lucratif qui a été créée en 2002 afin de mettre plus rapidement un terme aux épidémies de Sida de tuberculose et de paludisme. L’organisation internationale récolte des fonds auprès des autorités publiques, du secteur privé et de fondations. 93 % des fonds proviennent des pays donateurs, d’où l’intérêt de cette conférence internationale organisée tous les trois ans. Ce rendez-vous permet aux donateurs du monde entier d’annoncer leur promesse de dons pour participer à la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, qui tuent près de 3 millions de personnes dans le monde chaque année.

Elle investit plus de 4 milliards de dollars US par an dans le soutien de programmes menés par des spécialistes locaux dans plus de 100 pays auprès des malades. « Elle met autour de la table des personnes qui jusqu’alors n’avaient pas le droit au chapitre. Les minorités, les personnes discriminées (homosexuels, migrants, travailleurs du sexe…)

Aussi symbolique que puissent apparaître le geste et la contribution des pays africains, ils ont, au demeurant, permis de franchir la barre des 14 milliards d’euro. Ainsi grâce à entre autres à leurs ressources, il devient possible de tenir la promesse faite aux enfants de sept ans du monde entier que nous en aurions fini avec le sida, la tuberculose et le paludisme quand ils deviendront adultes à l’horizon 2030, pour qu’ils n’aient pas à s’en charger.

Ethan OKPA

1 Comment
  1. Florented says

    On veut la vérité sur la mort du docteur chercheur congolais.

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