GABON : DE FAUX FONCTIONNAIRES MIS A NU

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L’etat gabonais fait face à une situation inexpliquable en ce qui concerne la présence de plus de 40.000 fonctionnaires « fantômes » opérant au sein de plusieurs ministères. Selon les informations, des individus ont obtenu frauduleusement des matricules et perçoivent illégalement des fonds de l’État, ce qui suscite une grande indignation au sein de la population.

Un cas palpable expose cette pratique scandaleuse  de Louise, une « infirmière d’État » qui n’a jamais exercé ses fonctions depuis son affectation en 2019. Louise a obtenu son poste grâce à une recommandation d’une haute personnalité de son village et perçoit un salaire mensuel de 475.000 FCFA de la fonction publique, sans avoir été recrutée officiellement. Malheureusement, son histoire n’est qu’un exemple parmi les milliers de fonctionnaires fantômes qui profitent du système de gestion actuel, remis en question par le nouveau régime.

La présence de fonctionnaires fantômes est un problème très sérieux, car elle entraîne un détournement massif de fonds publics et une mauvaise allocation des ressources. Ces pratiques ruinent l’économie du pays et détournent  la confiance des citoyens envers le gouvernement.

Cependant, il revient donc au  gouvernement gabonais de prendre des mesures immédiates et drastiques pour mettre fin à  ce phénomène. Cela nécessite une réforme en profondeur du système de gestion des ressources humaines, y compris la mise en place d’un processus de recrutement transparent et basé sur le mérite. Des mesures de contrôle strictes doivent être mises en place pour vérifier l’effectivité de l’emploi des fonctionnaires et éviter les abus. Il est également crucial que des mécanismes de dénonciation soient mis en place pour encourager les citoyens à signaler toute irrégularité ou fraude potentielle. La protection des lanceurs d’alerte sera essentielle pour garantir leur sécurité et éviter toute forme de représailles.

ces 40.000 fonctionnaires fantômes découverts n’ est qu’un premier pas indispensable pour réformer le système de gestion. Cependant, il est nécessaire d’adopter une approche globale et durable pour prévenir la récurrence de ces pratiques à l’avenir.

L’implication de la société civile, des médias et des organisations internationales peut jouer un rôle crucial dans la surveillance et la garantie de la transparence dans le secteur public.

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