INCAPACITÉ RECURRENTE DE PAYER SES CLIENTS PENDANT LES GRANDES FÊTES: LA BOA BENIN SERAIT ELLE DEVENUE INSOLVABLE ?
C’est un fait habituel à la Bank of Africa Bénin. Pour une fois encore, aucun client de la BOA n’a pu toucher le copeck pour la fête de la nativité de 2018.
En effet, la BOA depuis des années est devenue coutumière d’un fait : celui d’empêcher ses clients de jouir de leurs ressources financières épargnées dans ses livres pendant les grandes fêtes et les fins du mois. Si ce n’est pas la connexion internet qui est défaillante, c’est le serveur central qui est inaccessible ou carrément tous les distributeurs automatiques de billets qui tombent curieusement et confusément en panne. Et ce même à la direction générale.
Le lundi 24 décembre 2018, les milliers de clients de la BOA sur toute l’étendue du territoire du Bénin se sont retournés bredouilles, la mort dans l’âme chez eux, pour aller fêter dans la galère alors qu’ils ont de quoi égayer leurs familles. Sinon, comment expliquer qu’une banque au 21ème siècle en arrive à être la seule à avoir de fréquents problèmes de connexion internet alors qu’elle dispose de suffisamment de ressources pour se procurer la meilleure connexion internet? Comment une banque en arrive, et ce fréquemment à ne pas avoir accès à ses propres serveurs qui sont quand même logés dans ses propres locaux?
Ainsi, les fonctionnaires dont les comptes sont domiciliés à la BOA peuvent vous raconter de croustillantes anecdotes de leurs mésaventures avec banque qui choisit régulièrement d’affamer ses clients. Et aujourd’hui, on est en droit de se demander si la BOA-Bénin n’est pas en faillite et essaie de la camoufler en empêchant ses clients de dépenser leurs épargnes. Ce qui est curieux, cette banque devenue arrogante sur tous les plans n’a pas sorti un début de communiqué pour s’excuser auprès de ses clients qui ont vu leurs enfants raser les murs pendant Noël, non pas parce que leurs parents n’ont pas de quoi leur payer des jouets, mais plutôt parce qu’ils ont choisi une banque qui malgré son expérience et son âge, les nargue et les affame.
En conclusion, la Commission bancaire de l’Union monétaire ouest africaine, la BCEAO et les autorités gouvernementales béninoises sont donc interpellées pour éclairer la lanterne des épargnants de la BOA-Bénin avant que le pire ne se produise pendant qu’il est encore temps et que les béninois suivent, ahuris et abusés le procès de ICC Services & Consorts.
Christophe DJOSSOU