INSECURITE À PARAKOU : LES JOURNALISTES VICTIMES DES BRAQUAGES A MAIN ARMES
A Parakou, l’insécurité devient grandissante au point ou cela inquiètent les populations. Après les populations, c’est le tour des professionnels des Médias victimes de ce fléau qui met en danger leur vie.
il s’agit d’un journaliste du quotidien »La Perche du Nord » qui a été victime du même type de braquage. C’était au quartier Arafat à hauteur du marché Tchakitibaoum en plein cœur de la cité des Kobourou dans la soirée du dimanche 20 août dernier.
Le Journaliste s’est vu dépouillé de son téléphone portable et bien d’autres choses par trois individus non encore identifié alors qu’il se rendait chez un proche dans ce quartier.
La scène s’est produite aux environs de 21h.:
«Je ne les voyais pas du tout venir. Ils m’ont subitement surpris de derrière. Or, je venais à peine de descendre de la moto d’un conducteur de taxi moto qui m’a conduit jusqu’à l’entrée de la rue dans laquelle j’allais voir un proche. J’étais même à peine à 200 cents mètres de là où je devais m’arrêter. Eux, ils étaient au nombre de trois sur une moto de marque Bajaj. J’ai crié au secours mais en vain. J’ai même demandé à un conducteur de taxi qui venait du sens où ils allaient de m’aider à les poursuivre de cris ; mais il a refusé sous prétexte qu’il ne voulait pas risquer sa vie. En tout cas, je rends grâce à Dieu qui m’a épargné du pire même si mon téléphone portable est emporté. » a laissé entendre ce confrère.
Ce énième victime de braquage à mains armées dans le rang des journalistes à Parakou met la peur et des inquiétudes dans le ventre des hommes des médias. Les autorités compétentes de la commune de Parakou sont invités donc à faire diligence pour protéger ces hommes détenteur du quatrième pouvoir en République du Bénin.
En attendant, d’une suite favorable de la part des autorités compétentes, la victime de ce énième cas de braquages implore la générosité des bonnes volontés pour trouver un autre téléphone qui d’ailleurs représente pour lui son outil de travail.
