JOURNÉE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT : LE BENIN ENSEMBLE AVEC LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE POUR COMBATTRE LA POLLUTION DE L’AIR.
[:fr]Le Bénin à l’instar des états membres de l’organisation des Nations Unies célèbre ce mercredi 5 juin 2019, la journée mondiale de l’environnement dont le thème cette année est «La pollution de l’air». Choisi par la Chine en tant qu’hôte des célébrations de la Journée pour 2019, le thème de cette année, selon la Directrice du cabinet du Ministre du cadre de vie et du développement durable, Mme Jeanne Josette A. Akoha nous invite tous à réfléchir à la manière dont nous pouvons changer notre quotidien afin de réduire la pollution atmosphérique que nous produisons (et respirons !) et donc de contrecarrer sa contribution au réchauffement de la planète et ses effets sur notre santé.
En effet, la Journée mondiale de l’environnement (JME) a été initiée par l’Organisation des Nations unies en 1972, à l’occasion de l’ouverture de la Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm. La JME met en avant un enjeu spécifique important différent chaque année concernant l’environnement.
Hébergée dans une ville différente, elle est célébrée le 5 juin également avec une exposition internationale durant la semaine correspondante. La lumière faite sur le pays hôte contribue à mettre en évidence les défis environnementaux auxquels celui-ci est confronté et chaque pays est invité à initier des efforts pour y remédier, l’objectif étant d’œuvrer pour le bien-être de la Terre.
Au Bénin, les célébrations de cette année, organisées par le Ministère du cadre de vie et de développement et appuyées par les forces armées béninoises ont été marquées par le reboisement interforce qui a procédé à la mise en terre symbolique de 500 plants de cocotier à Sèyivè, au quartier PK10 dans l’arrondissement de Sèmè-Kpodji.
Par ailleurs la Directrice du cabinet du Ministre du cadre de vie et du développement durable, Mme Jeanne Josette A. Akoha, procèdera en compagnie du Dac/Mcvdd, M. Adam Pinto, du Préfet de l’Ouémé M. Joachim Apithy, du Maire de Sèmè-Kpodji M. Charlemagne Honfo et du Chef d’état-major général des forces armées béninoises, le Contre-Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho à la mise en marche de l’une des deux stations (celle du carréfour PK3 à Akpakpa, la seconde se trouvant au carrefour Vedoko) hébergeant des capteurs solaires de mesure de pollution atmosphérique. L’objectif, selon la Dc/Mcvdd est de collecter des données dont l’analyse permettra de fournir les informations sur la qualité de l’air à Cotonou en vue de prendre à temps les décisions appropriées pour l’amélioration de la santé des populations et l’assainissement du cadre de vie. Et déjà, l’état béninois avait déjà pris entre autres initiatives, le programme d’appui à la gestion durable de l’environnement dont l’une des actions phares est la surveillance de la qualité de l’air, la suppression du plomb dans l’essence, le contrôle des gaz d’échappement, la sensibilisation et la formation des femmes productrices de poissons fumés.
Causes de la pollution de l’air.
- Agriculture : L’agriculture a deux sources principales de pollution atmosphérique: le bétail, qui produit du méthane et de l’ammoniac, et la combustion des déchets agricoles. Environ 24% de tous les gaz à effet de serre émis dans le monde proviennent de l’agriculture, de la foresterie et d’autres utilisations des sols.
- Activités domestiques : En utilisant des produits phytosanitaires, des peintures, des produits ménagers, et même en cuisinant nous émettons tous des polluants atmosphériques. En effet, la principale source de pollution atmosphérique domestique est la combustion à l’intérieur de combustibles fossiles, de bois et d’autres combustibles à base de biomasse pour cuisiner, chauffer et éclairer les maisons. Environ 3,8 millions de décès prématurés sont causés chaque année par la pollution de l’air intérieur, la grande majorité d’entre eux dans les pays en développement.
- Installations industrielles : Dans de nombreux pays, la production d’énergie est l’une des principales sources de pollution atmosphérique. Les centrales électriques au charbon y contribuent largement, tandis que les générateurs diesel sont une préoccupation croissante dans les zones hors réseau.
- Transports : Le secteur mondial des transports représente environ un quart des émissions de dioxyde de carbone liées à l’énergie et cette proportion ne fait qu’augmenter. Les émissions des transports ont été associées à près de 400 000 décès prématurés.
- Déchets : La combustion des déchets à ciel ouvert et les déchets organiques dans les décharges rejettent dans l’atmosphère des dioxines, des furannes, du méthane et du carbone noir nocifs. À l’échelle mondiale, environ 40% des déchets sont brûlés à ciel ouvert.
- Autres sources : Toute la pollution atmosphérique ne provient pas de l’activité humaine. Les éruptions volcaniques, les tempêtes de poussière et autres processus naturels posent également des problèmes. Les tempêtes de sable et de poussière sont particulièrement préoccupantes.
Ethan OKPA
[:]