LA DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS VEUT DÉTECTER LES ACTEURS DE L’INFORMEL : LIRE LES DÉTAILS
Dans le but d’élargir sa base de données et faire gagner de l’argent au trésor public, la Direction générale des impôts (DGI) s’apprête à mettre en œuvre une stratégie pour détecter les personnes exerçant dans l’informel non connues .
Une nouvelle astuce de la directrice générale des impôts du Bénin faire payer de l’impôt aux acteurs de l’informel. Lors d’un Afterwork organisé par la Cellule technique d’appui à l’amélioration du climat des affaires du ministère de l’économie et des finances, le directeur général des impôts, Nicolas Yenoussi a fait part, vendredi 15 novembre 2024, d’une stratégie à adopter pour faire gagner un peu plus de l’argent au trésor public. Selon le développement du directeur général des impôts, l’idée est venue suite à la décision du gouvernement béninois de ne créer aucune taxe et de ne pas augmenter celles existantes pour le compte de 2025. L’objectif, a-t-il précisé, est d’ « avoir les recettes qui vont permettre de couvrir les charges et continuer la mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement (PAG), d’élargir l’assiette fiscale ». Pour le patron des impôts, « si en 2024, nous étions 100 à contribuer, il faudrait qu’en 2025, nous soyons un peu plus de 100 ».
Cette annonce du DGI est faite au moment où le projet de loi de finances 2025 est à l’Assemblée nationale pour examen et adoption. Le budget prévisionnel est de 3551,005 contre 3199,274 milliards FCFA en 2024
En 2025, « on va collaborer avec la SBEE, la SONEB, on va collaborer davantage avec la douane, on va collaborer avec les eaux et forêts pour nous permettre d’identifier les personnes qui ont des activités économiques dans l’informel mais qui ne sont pas connues des services fiscaux », a-t-il laissé entendre.
D’après Nicolas Yenoussi, des dispositions sont prises pour que l’opération soit menée sans accroc. « Ce n’est rien d’extraordinaire. Si au niveau de la SBEE, les consommateurs sont l’ensemble d’un million, il faudrait que l’ensemble de ces personnes des services fiscaux soit identifié comme étant des propriétaires fonciers soit comme des personnes qui font des activités économiques », a-t-il expliqué rapporte Banouto