JULIA AKPAKI OPINE SUR LES VÉRITABLES CAUSES DE LA CRISE SOCIALE : LIRE CI -DESSOUS SA RÉFLEXION
LES VÉRITABLES CAUSES DE LA CRISE SOCIALE .
Les crises africaines, comme de nombreuses crises contemporaines proviennent des fractures et angoisse sociale.
Par Julia AKPAKI
La vie sociale africaine certes, est caractérisée et est basée sur des déséquilibres démographiques impliquant d’inévitables différences.
La fracture, naît souvent de la gestion de la cité, des hommes et des femmes qui la composent.
Elle devient une source d’angoisse et a pour effet immédiat, la disparition d’une norme minimale de société organisée ce qui, fait croire parfois que, la violence reste la seule règle d’arbitrage et de règlement de conflits.
Ainsi, a-t-on vu la « haine » chez les protagonistes rwandais, là où n’était que l’angoisse née de l’histoire et de la propagande : « Si les Tutsis reviennent au pouvoir, vous serez de nouveau asservis ».
La machine de violence vient alors d’être mise en marche pour tenir en respect les populations de leur propre camp puis les retourner contre les communautés voisines.
C’est ainsi que se développent les germes de la violence dans nos sociétés.
Autres indices mettant à mal notre équilibre social et principaux facteurs des fractures sociales, relèvent des politiques et de la mal-gouvernance notamment en ce qui concerne l’appareil servant à amoindrir les peines et la souffrance de nos populations frappées par le coût élevé des produits de premières nécessités.
La barre de la crise sociale qui secoue actuellement le Bénin est très élevée et atteint 85%.
Déjà que le marché commercial du Bénin a perdu son pouvoir économique depuis 2016 ; la cherté de la vie ne fait que s’accentuer et fort est de constater que la situation est très alarmante et désolante aujourd’hui.
Lorsque la faim frappe une société ou une nation en voie de développement comme la nôtre et que des responsables de cette faim : des dirigeants, la société civile, les monopolistiques, les marchands etc qui n’assument pas leur responsabilité ; la crise atteint son paroxysme et bonjour les dégâts.
Quand la faim s’installe, tout est possible : vol, casse, violence, meurtre etc.
Surtout quand le peuple se voit voler tous ses droits : sa dignité, ses besoins vitaux, sa liberté, son travail etc.
Au regard de tout ceci, il est d’une importance capitale de nous asseoir et de repenser notre mode de gouvernance pour le bien de nous tous et pour l’avenir de cette patrie.
Paix sur le Bénin !!