MALI: L’UNION AFRICAINE JOUE LA CARTE DE L’APAISEMENT EN PRÉCONISANT 16 MOIS DE TRANSITION.
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine (UA) a préconisé vendredi une transition de 16 mois au maximum au Mali.
Le Conseil note, dans un communiqué publié vendredi, avoir pris acte des sanctions économiques et financières supplémentaires à l’encontre du Mali et approuve le Communiqué du Sommet de la CEDEAO tenu le 12 janvier courant à Abuja au Nigéria.
Le CPS exprime, en outre, « son soutien total à tous les efforts visant à créer les conditions nécessaires pour favoriser le retour à l’ordre constitutionnel au Mali, y compris les efforts de la CEDEAO et de son médiateur, l’ancien Président nigérian Goodluck Johnathan ».
Rejetant le calendrier de 5 ans puis 4 ans proposé par les autorités maliennes, le Conseil estime que « ce chronogramme constitue un allongement indu du processus de transition au Mali » ajoutant qu’il est considéré comme « inconstitutionnel, inadmissible, inapproprié et constitue une grave obstruction au processus démocratique dans le pays ».
Appelant les autorités maliennes à respecter la Charte de la transition et les décisions du CPS et de la CEDEAO en organisant des élections dans un délai raisonnable à convenir par toutes les parties prenantes, l’UA souligne « l’impératif d’une restauration rapide de l’ordre constitutionnel et démocratique dirigé par des civils ».