NAISSANCE D’UNE NOUVELLE COALITION DE L’OPPOSITION CONTRE BASSIROU DIOMAYE FAYE : LIRE LES DÉTAILS
La mouvance présidentielle à Dakar devra s’apprêter à faire face aux affronts auquel l’opposition n’hésitera pas à infliger. Pour arriver à cela, les forces de l’opposition se sont mis en une coalition de plusieurs partis d’opposition, le Bloc des Libéraux et Démocrates (BLD) – Takku (« s’unir » en wolof), qui est née. C’est un regroupement de 40 formations politiques opposées à la gestion du président Bassirou Diomaye Faye.
Cette coalition de l’opposition inclut l’APR de l’ancien président Macky Sall et Rewmi de l’ex-Premier ministre Idrissa Seck. Ce nouveau bloc est annoncé à un moment où les rumeurs de dissolution de l’Assemblée nationale se font de plus en plus persistantes. Une dissolution qui pourrait entraîner des élections législatives anticipées, offrant ainsi une opportunité à cette coalition naissante de consolider sa position et potentiellement créer une majorité parlementaire en opposition au régime actuel.
Modou Diagne Fada, ancien ministre, ancien député, et l’un des initiateurs du BLD-Takku, a expliqué les raisons d’être de cette nouvelle alliance. « Nous sommes en train de constituer une coalition d’obédience libérale et démocratique et cela n’exclut pas demain qu’on puisse s’associer avec d’autres forces socialistes ou de gauche pour mener une coalition beaucoup plus large. Il faut être libéral ou démocrate et être de l’opposition au régime actuel. » L’absence notable du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de Karim Wade dans cette coalition soulève des questions.
« Le PDS n’a pas encore dit qu’il était de l’opposition jusqu’au moment où nous où nous parlons. Mais des contacts avaient été établis et on verra bien ce qui va se passer dans les semaines et mois à venir. Nous sommes en face d’une nouvelle recomposition de l’opposition. Et il faut maintenant la concrétiser par la création de blocs, pour nous d’abord idéologiques et ensuite plus tard de blocs électoraux en direction des élections législatives. Parce que l’essentiel, c’est d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale pour amener l’actuel régime en cohabitation », a expliqué Modou Diagne Fada rapporte l’investigateur.