NIGER : LE PARTI AU POUVOIR REMPORTE LES ÉLECTIONS COMMUNALES ET RÉGIONALES – SELON LES RÉSULTATS PROVISOIRES PUBLIÉS PAR LA COMMISSION ÉLECTORALE

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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Niger a publié, mardi, les résultats provisoires des élections communales et régionales organisées le 13 décembre courant. Selon ces résultats consultés par Anadolu, c’est le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA), le principal parti au pouvoir, qui arrive largement en tête.

Ainsi, pour les élections communales, le PNDS-TARAYYA remporte 1.799 sièges sur les 4.246 sièges à pourvoir, suivi de loin par le Mouvement national pour la société de développement (MNSD-NASSARA) avec 358 sièges, du Mouvement patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) avec 356 sièges et du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA/LUMANA AFRICA) avec 268 sièges.

Pour l’élection des conseillers d’arrondissements, le PNDS-TARAYYA se place aussi en première position avec 62 sièges sur les 200 à pouvoir, suivi du MODEN-FA/LUMANA AFRICA et du MNSD-NASSARA avec, chacun, 40 sièges.

Le parti au pouvoir est encore arrivé en tête pour l’élection des conseillers de villes. Ainsi, il remporte 39 sièges sur les 117 à pourvoir, suivi du MODEN-FA/LUMANA AFRICA avec 29 sièges et du Rassemblement démocratique et républicain (RDR-TCHANDJI) avec 20 sièges.

Les résultats provisoires publiés par la CENI seront transmis à la Cour constitutionnelle pour leur validation. Aucun parti politique n’a officiellement déclaré son intention de déposer de recours. Toutefois, des partis politiques, dont certains alliés du parti au pouvoir ont, à travers des déclarations et des points de presse, dénoncé des irrégularités sur certains procès-verbaux de vote transmis à la commission électorale.

Le dimanche 13 décembre, les Nigériens s’étaient rendus aux urnes pour élire leurs représentants locaux. Le dimanche 27 décembre, ils retourneront aux urnes pour élire leurs députés et le nouveau président de la République.

Trente candidats prennent part à la présidentielle, parmi lesquels l’ancien président de la République Mahamane Ousmane, l’ancien chef de l’État de la transition militaire de 2010 et 2011 Salou Djibo, les anciens premiers ministres Amadou Boubacar Cissé et Seini et plusieurs anciens ministres dont celui de l’Intérieur Bazoum Mohamed et des Affaires étrangères Ibrahim Yacoubou.

Le principal opposant Hama Amadou a été écarté de la course du fait de sa condamnation à la peine d’un an de prison ferme dans l’affaire dite de trafic des bébés du Nigéria. Le président sortant Mahamadou Issoufou ne sera pas aussi de la course. Arrivé au terme de son second mandat légal, il a décidé de ne pas se présenter.

Ali Faki

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