OMC: NGOZI OKONJO-IWEALA DEVIENT LA PREMIÈRE FEMME DIRECTRICE GÉNÉRALE

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Ngozi Okonjo Iweala, Managing Director At The World Bank, Participates In A Panel Discussion At The Clinton Global Initiative, In New York

Economiste chevronnée et l’une des femmes les plus puissantes du Nigeria, Ngozi Okonjo-Iweala devient, à 66 ans, la première directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Jusqu’à ce matin, elle était encore en lice avec la sud-coréenne Yoo Myung-hee, comme l’a annoncé le porte-parole Keith Rockwell dans un tweet de l’organisation ce mercredi 28 octobre 2020.  » La candidate qui le plus de chance de recueillir le consensus des États membres de l’organisation est Dr. Ngozi Okonjo-Iweala.

Deux fois ministre des finances et cheffe de la diplomatie du Nigeria durant deux mois, Mme Okonjo-Iweala a commencé sa carrière à la Banque mondiale en 1982, où elle a travaillé pendant vingt-cinq ans. En 2012, elle échoue à devenir la présidente de cette institution financière face à l’Américano-Coréen Jim Yong Kim.

« Je crois qu’elle a fait du bon boulot, que ce soit au Nigeria ou dans les autres pays où elle a travaillé », déclare à l’AFP Idayat Hassan, directrice du Centre for Democracy and Development, basé à Abuja. « Elle n’est pas juste aimée au Nigeria, elle est adorée, c’est un symbole (…) pour les femmes », ajoute Mme Hassan.

Née en 1954 à Ogwashi Ukwu, dans l’Etat fédéral côtier du Delta, dans le sud du Nigeria. Son père est un chef traditionnel. La candidate a cependant passé la majorité de sa vie aux Etats-Unis, où elle a étudié dans deux universités prestigieuses, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Harvard.

Si les statuts de l’OMC ne prévoient pas de rotation géographique pour le directeur général, des voix s’élèvent pour dire que c’est au tour d’un Africain ou d’une Africaine d’occuper le poste. Depuis sa création en 1995, l’OMC a été dirigée par six hommes : trois Européens, un Néo-zélandais, un Thaïlandais et un Brésilien.

Christophe G. DJOSSOU

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