POUR AVOIR PRETE MAIN FORTE A UN PRESUME VOLEUR, UN ZEMIDJAN SE RETROUVE EN PRISON
Un conducteur de taxi-moto, placé en détention provisoire et poursuivi pour complicité de vol, pour avoir aidé un motocycliste dont l’engin est en panne.
En s’appuyant sur les faits rapportés, un présumé malfrat a escaladé les murs d’une maison vers 3h30 la nuit pour voler une moto de marque Dayang. Après avoir commis son acte, ce dernier n’a pas réussi à mettre la moto en marche. Il a décidé de traîner l’engin et a rencontré le conducteur de taxi-moto sur son chemin. Le voleur a demandé de l’aide au « Zémidjan, » qui a appuyé sur l’un des repose-pieds de la moto pour l’aider à avancer.
Dès lors que ce dernier avançait, l’alerte concernant la moto volée a été donnée par le propriétaire. Le voleur, se sentant en danger, a pris la fuite, abandonnant la moto. Malheureusement pour le conducteur de taxi-moto, il a été interpellé par la population, puis déposé en prison. Au cours du procès, il a reconnu avoir aidé le motocycliste, mais il a précisé qu’il ignorait que c’était un voleur.
La victime du vol, qui a déjà récupéré sa moto, déclare ne pas avoir retrouvé une somme de 500 000 F CFA qu’il aurait placée sous le siège de l’engin. Il réclame donc le remboursement de cette somme qui appartiendrait à un client. Ce dernier aurait passé une commande. À la question de l’avocat de l’accusé de savoir s’il avait évoqué cet argent lors de sa déposition au tribunal, il a répondu : « Je n’y avais pas pensé. »
« Comment peut-on oublier une telle somme ? Ce n’est pas cinquante mille ni cent mille francs ? », a répliqué l’avocat. Le juge a informé le plaignant que le supposé client pourrait être appelé à la barre pour vérifier sa déclaration. Le procès est renvoyé au mardi 21 novembre 2023. L’accusé retourne en prison en attendant le verdict du tribunal.