POUR DES CONTROLES NUMERISES ET RAPIDES SUR LES ROUTES, LA POLICE DISPOSE DESORMAIS DE LA VIGNETTE SECUROUTE

Les forces de l’ordre disposent dorénavant d’un outil de vérifications réglementaires sur les véhicules mis en circulation au Bénin, il s’agit de La vignette Securoute qui est désormais obligatoire et est posée sur les par brises des automobiles. Scannée, elle renvoie des renseignements essentiels sur le véhicule et son propriétaire. C’est une innovation de l’Agence nationale des transports terrestres pour dématérialiser les contrôles routiers.
La vignette Securoute s’obtient gratuitement lors de l’immatriculation du véhicule et est valable sur toute la période de vie du véhicule. Par contre les voitures déjà en circulation peuvent obtenir cette vignette lors des contrôles périodiques au Centre National de Sécurité Routière (CNSR). La vignette renseigne sur la taxe TVM, l’assurance et le contrôle technique.
“Grâce à l’appareil, les policiers n’auront qu’à scanner le “QR code” lors des contrôles réglementaires. Automatiquement, les informations dont ils ont besoin s’affichent sur l’appareil. En cas de contravention, le propriétaire du véhicule peut payer automatiquement le montant dû par paiement mobile. Sur place, il peut même obtenir son reçu de paiement”, a expliqué le chef du projet Securoute Cyrille Zouhon.
Securoute est une invention de l’Agence nationale des transports terrestres (ANTT). La plateforme a été conçue dans le cadre de ce projet pour assurer la sécurité et le contrôle rapide sur nos routes. A en croire le directeur général de l’ANATT, cette digitalisation du processus de contrôle propulse notre pays vers le développement. “Tout a été dématérialisé. La vignette met fin aux rançonnements et aux files d’attente lors des paiements”, a souligné le directeur général de l’ANATT, Richard Dada.
Afin que la plateforme securoute puisse faciliter le travail des forces de l’ordre, elle réjouit également les usagers de la route. “Avec l’arrivée de cette plateforme, nous les transporteurs, nous gagnons en temps. Nous connaissons déjà à l’avance les problèmes administratifs de nos véhicules”, s’est réjoui le vice-président de la faîtière des transporteurs du Bénin, Mohamed Alitonou.