PREMIERE ASSEMBLEE GENERALE DU RESEAU DES ACTEURS FRANCOPHONES POUR LA COOPERATION SUD-SUD ET TRIPARTITE (RAFSUD): M. AMINOU AKADIRI, DIRECTEUR EXECUTIF DE LA FEDERATION DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE LA CEDEAO (FEWACCI) ELU VICE-PRESIDENT
Le Directeur Exécutif de la Fédération des chambres de commerce et d’industrie d’Afrique de l’Ouest (FECCIAO/FEWACCI), le béninois M. Aminou AKADIRI vient d’être élu Vice-Président du Réseau des Acteurs Francophones pour la Coopération Sud-Sud et Tripartite (RAFSUD) au côté du Marocain, l’Ambassadeur Mohammed Metqal, Directeur de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) au terme de la 1ere Assemblée Générale du Réseau tenue à Libreville, Gabon du 10 au 12 octobre 2019.
Cette Assemblée Générale a également consacré l’élection du Gabon, Pays Hôte, au poste de Secrétariat Général, du Madagascar au Poste de Trésorier ainsi que les représentants de Groupes Régionaux de l’OIF, Afrique du Nord et Moyen Orient, Afrique Centrale, Afrique de l’Ouest, Océan indien, Amérique et Asie Pacifique, dans le Conseil d’Administration, notamment la Tunisie, la République centrafricaine, le Togo, les Comores, le Haïti et le Vietnam.
En effet, à l’initiative de l’Organisation Internationale de la Francophonie et suite aux concertations régionales tenues respectivement en mai 2017 à Hanoi, Vietnam, en juillet 2017 à Dakar, Sénégal, le RAFSUD a été créé pour servir de plateforme d’action de coopération et de solidarité dans le cadre de la Coopération Sud-Sud et Tripartite et porte sans être exclusif dans les domaines : Agriculture et sécurité alimentaire, PME et transformation agro industrielle, commerce et investissement, économie numérique et commerce électronique. Il regroupe les responsables et experts des structures nationales, les acteurs du secteur privé et de la société civile impliqués dans la coopération tripartite, ainsi que les représentants d’organisations internationales partenaires, dont la plupart ont déjà participé à la réunion de lancement du RAFSUD tenue en juillet 2018 à Rabat, Maroc.
Co-organisée par la primature gabonaise, le ministère en charge du Commerce et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la rencontre de Libreville a non seulement, permis de formaliser la gouvernance et la structuration du Réseau, d’Elire le bureau définitif et mais elle a aussi permis d’échanger sur le programme d’activités du réseau sur les trois prochaines années.
Par ailleurs, l’AG a été aussi l’occasion d’un partage d’informations sur un certain nombre de sujets d’actualité pour permettre aux parties prenantes francophones de s’imprégner des enjeux, ainsi que de potentialités et opportunités d’échanges et de coopération au sein de l’espace francophone et entre l’espace francophone et d’autres espaces géographiques.
Ainsi, de concert avec le Bureau régional pour l’Afrique de l’UNOSSC et le Département des affaires économiques de la Commission de l’UA, des sessions thématiques ont été consacrées à la 2ème Conférence de haut niveau de l’ONU sur la coopération Sud-Sud (BAPA+40) tenue en mars 2019 à Buenos Aires et à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) lancée en juillet dernier à Niamey.
Enfin, cette rencontre a été également une plateforme d’échanges d’expériences et d’informations sur les réalisations entre les pays du Sud, notamment l’expérience du Gabon dans la création et l’exploitation de la Zone Economique Spécialisée de NKOK (GSEZ) où sont installées des usines de transformation des produits locaux avant leur exportation ou leur mise sur marché national ou regional.
Christophe G. DJOSSOU
Article fidèle au déroulement de l’activité. Vous me permettrez d’ajouter, à titre personnel, que j’ai été confortée dans l’idée que l’intégration de notre région trouve son essence, outre la volonté politique, dans la nécessité de s’organiser pour tirer meilleur parti de la mondialisation à laquelle nous ne saurons nous soustraire mais aussi dans notre culture. Quand j’au vu la prestation du Groupe Akan du Gabon, la similarité avec les Baoule ( RCI) , Mina ( Benin, Togo), Dogon ( Mali) et bien f’autres m’est apparue clairement.
Enfin, sans support économique , l’action Politique est reste fébrile.