PROCHAINE JOURNEE DE LA REUNION SUR LE PETROLE ET LE GAZ A MALABO : LE MINISTRE DES HYDROCARBURES DE LA REPUBLIQUE DU CONGO DIRIGERA UNE DELEGATION CONGOLAISE.

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Le secteur pétrolier congolais répondra à l’appel à la coopération de la Guinée équatoriale et participera à la Journée du pétrole et du gaz (Oil & Gas Meeting Day) à Malabo les 1er et 2 octobre 2019. La délégation sera dirigée par le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère-Tchicaya. La participation du Congo à la Journée de la réunion sur le pétrole et le gaz intervient dans le contexte d’une forte reprise du secteur des services pétroliers en Afrique centrale.

La participation du Congo à la Journée de la réunion sur le pétrole et le gaz intervient dans le contexte d’une forte reprise du secteur des services pétroliers en Afrique centrale. Ceci est particulièrement soutenu par la forte activité de forage dans les marchés clés tels que le Tchad et le Gabon et par les perspectives d’exploration exceptionnelles en cours de forage dans la région, notamment dans la région du Congo.

Cette croissance dans le secteur pétrolier et gazier africain offre aux sociétés de services du continent d’énormes possibilités de partenariat et d’expansion régionale. En tant que plaque tournante de l’énergie, du pétrole et du gaz, l’Afrique centrale compte plusieurs sociétés de services locales en ingénierie et construction, en services de soutien au forage et dans l’industrie de la logistique et des transports dont les perspectives de croissance peuvent être débloquées en s’ouvrant davantage aux partenariats et coentreprises internationaux.

Les récentes réformes réglementaires au Congo-Brazzaville, au Gabon et au Cameroun montrent clairement que le contenu local sera le moteur de la croissance du pétrole et du gaz en Afrique centrale et dans le reste du continent. En outre, les succès récents en matière d’exploration et l’augmentation de la production dans la région, en particulier en Guinée équatoriale, offrent aux sociétés de services locales les meilleures opportunités de mieux participer au développement du secteur. La présence du Congo-Brazzaville, troisième producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne, à la Journée de la réunion sur le pétrole et le gaz montre que les entreprises africaines sont ouvertes aux échanges commerciaux et recherchent des accords susceptibles de soutenir la croissance de l’industrie et de créer des emplois.

Le leadership congolais au sein de notre industrie verra également Brazzaville accueillir le Sommet des Chefs d’État de l’APPO en février 2020

« Sous la direction de S.E. Jean-Marc Thystère-Tchicaya, le Congo a réussi à renforcer son profil international et à s’engager sur les marchés mondiaux de l’énergie », a déclaré Nj Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie et PDG du Centurion Law Group. « Que ce soit par l’adhésion à l’Opep et l’installation de la nouvelle unité flottante La Noumbi en 2018 ou par l’octroi récent de nouvelles licenses à des majors telles que Total et Lukoil, le Congo fait entendre sa voix, augmente sa production et stimule l’exploration. »

« Le leadership congolais au sein de notre industrie verra également Brazzaville accueillir le Sommet des Chefs d’État de l’APPO en février 2020. Cela ouvre des perspectives non seulement pour les entreprises congolaises, mais pour toute la région », a ajouté M. Ayuk.

La Chambre africaine de l’énergie soutient fermement la Journée du pétrole et du gaz, organisée par l’Alliance nationale des sociétés de services d’hydrocarbures de la Guinée équatoriale (NAHSCO). Malabo s’est positionnée comme la plaque tournante permettant aux sociétés de services d’engager des discussions constructives sur la manière de bâtir la prochaine génération de leaders et de sociétés du secteur pétrolier et gazier en Afrique. Le secteur des services est un important créateur d’emplois et un puissant pilier de l’industrie pétrolière et gazière mondiale. Au fur et à mesure que la coopération entre les marchés pétroliers africains se développe, la nécessité pour les sociétés de services d’intensifier leurs activités et de poursuivre une stratégie de communication agressive n’en devient que plus importante.

Christophe G. DJOSSOU

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