Depuis l’accession au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina s’est engagé à faire régner au sein de l’armée la rigueur et la tolérance zéro à toute dissidence de nature à entacher la lutte contre l’insécurité. C’est dans cette logique, que les soldats indélicats subissent sans merci les peines en vigueur en cas de fautes avérées.
Selon l’Agence d’Information du Burkina (AIB), renseignée par les sources sécuritaires, le ministre en charge de la défense a radié des rangs des forces armées nationale, 4 militaires reconnus coupables pour faits de vol et de recel de matériels appartenant à l’armée. Il s’agit des nommés Ousseni Tassembedo, Mevis Armel Bamogo, Roger Ouédraogo et Souleymane Nessao.
Ces soldats de 2e et de 1ère classe sont accusés « des fautes jugées particulièrement graves ayant consisté au trafic d’armes, vol et recel de matériels appartenant à autrui et à l’armée», explique l’AIB, qui poursuit en indiquant qu’à cela s’ajoutent des faits d’escroquerie.
Au cours d’un échange le 08 janvier dernier avec le personnel de la présidence, le Capitaine Ibrahim Traoré, a réitéré sa volonté de lutter simultanément contre le terrorisme et la corruption. Il maintient sa position de tolérance zéro, face aux manquements qui viendraient compromettre la reconquête du territoire aux mains des groupes terroristes qui sévissent dans le pays, et annonce la traque contre l’absentéisme aussi.
