Dès la matinée, des milliers de militants de l’actuel président Félix Tshisekedi ont assiégé les locaux de l’Assemblée nationale où devait se tenir la plénière pour statuer sur la pétition contre les 7 membres du bureau de l’Assemblée nationale.
Une bagarre rangée entre militants pro-Kabila et ceux de Tshisekedi a éclaté, mardi, à l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) où des députés pro-Tshisekedi et plus de 200 autres veulent faire tomber le bureau de cette institution contrôlée par le camp de l’ex-Président Joseph Kabila.
Dès la matinée, des milliers de militants de l’actuel président Félix Tshisekedi ont assiégé les locaux de l’Assemblée nationale où devait se tenir la plénière pour statuer sur la pétition ayant réuni quelque 248 signatures contre les 7 membres du bureau de l’Assemblée nationale.
La police a dépêché des colonnes entières pour empêcher les militants d’investir les locaux du palais, a constaté le correspondant d’Anadolu.
En milieu d’après-midi, le commissaire général de la police, Dieudonné Amuli, a investi les locaux de l’Assemblée nationale pour en exfiltrer la présidente.
L’enjeu est de taille pour les pro-Tshisekedi qui a annoncé la veille, vouloir trouver une nouvelle majorité, faute de quoi il se réservait la possibilité de dissoudre l’Assemblée.
Le camp Kabila, le front commun pour le Congo (FCC) a appelé les pro-Tshisekedi à tirer toutes les conséquences de la fin de la coalition, en quittant le gouvernement et autres institutions.
L’émissaire des Nations Unies en RDC, Leilla Zerrougui, a averti lundi devant le conseil de sécurité que la RDC « ne peut pas se permettre une crise institutionnelle grave».
Si «cette situation politique délicate persistait », a-t-elle poursuivi, elle « pourrait avoir des répercussions sérieuses sur la situation économique et sécuritaire du pays».
