SANCTIONS DE LA CEDEAO AU NIGER : DES PERSONNALITES POLITIQUES AMERICAINES APPELLENT A L’ASSOUPLISSEMENT
À travers un courrier (fac-similé) dont Aïr Info a eu copie, cinq (5) personnalités politiques américaines que sont Mme Sara Jacobs, membre de la sous commission Afrique, Mme Sydney Kamlager-Dove, M. James P. McGovern, Mme Ilhan Omar et M.Joaquin Castro, tous membres du Congrès, interpellent M. Antony BLINKEN, secrétaire d’État des États-Unis et Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, sur la situation au Niger. Ils expriment leur indignation sur les sanctions que la CEDEAO a infligées au peuple nigérien après le putsch du 26 juillet 2023.
Meurtris par la cruauté de ces sanctions surdimensionnées et de surcroît injustes, ces personnalités appellent urgemment à leur assouplissement. Oui, les signataires de la lettre ont demandé à ce que « toutes les parties prennent des mesures pour rétablir un accès humanitaire sans entrave pour les populations civiles nigériennes » qui souffrent énormément du fait de ces sanctions abjectes et inhumaines. Ces membres du Congrès ont aussi alerté M. BLINKEN et Linda Thomas-Greenfield que les sanctions de la CEDEAO risquent d’inciter « à un plus grand soutien populaire au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) » ou mieux encore « à favoriser le développement d’une économie criminelle dans laquelle des organisations terroristes peuvent trouver un terreau de recrutement ».
En concluant leur courrier, les cinq (5) personnalités ont exhorté « l’administration Biden à impliquer les dirigeants de la CEDEAO et la CEDEAO, les États membres sur une modification rapide des sanctions existantes pour inclure des exemptions humanitaires et la révision de toutes les sanctions adoptées à ce jour » en appliquant le sacro-saint principe de « Ne pas nuire ».
cette lettre, écrite par des citoyens se trouvant à l’autre bout du monde, doit interpeller les présidents de ces pays de la CEDEAO qui trouvent du plaisir à faire souffrir le peuple nigérien. Ce qui arrive aujourd’hui au Niger peut arriver demain à l’un de ces pays qui appellent à attaquer militairement le Niger.