TOURNÉE PRÉSIDENTIELLE: VOIR BOUKOUMBE ET CHAVIRER DE PLAISIR.
Patrice Talon dans l’Atacora, c’est beaucoup de souvenirs et de réalisations mais aussi et surtout des actes indélébiles. Dans ce registre, à côté de la renaissance du parc de la Pendjari, se trouve la majestueuse route Natitingou-Boukoumbe-Korontiere. Une des œuvres majeures de ce quinquennat, une signature du gouvernement Talon qui booste la fierté des habitants de cette commune et a fait grimper le Chef de l’Etat au sommet de l’estime des populations de la région. Se rendre ce lundi 16 novembre 2020 à Boukoumbe est une manière pour lui d’étrenner cette infrastructure. Un événement !
Après donc la ferveur de Materi et Cobly, Boukoumbe porte le Président Talon au pinacle.
Certes, il y a eu reddition de compte et les sujets transversaux. Mais dans les communes de la Pendjari, les échanges ont notamment été axés sur les infrastructures routières, la sécurité et le tourisme.
La position géographique de ces communes (frontalières avec le Togo et le Burkina-Faso) fait d’elles un centre privilégié pour les échanges commerciaux interfrontaliers mais les astreint également à un défi sécuritaire au regard du contexte sous-regional.
L’installation d’un camp militaire et des commissariats d’arrondissements a été sollicitée. Là-dessus, le Chef de l’Etat s’est fait très rassurant : » Le Bénin fait tout ce qu’il faut pour que son territoire soit sécurisé cela est nécessaire pour mettre en valeur le potentiel de ces 3 communes. Et pour y arriver, le Président de la République lève le doute sur l’aptitude du gouvernement à régler la deuxième condition qui a trait aux routes. Les projets sont avancés et la route sous-regionale longue de 46 km reliant Materi à la frontière togolaise sera une réalité. Il en est de même des 15 km restant pour relier Korontiere à la frontière du Togo, et l’ouvrage de franchissement à réaliser sur le tronçon Korontière-Manta. Le dernier point et pas le moindre, le tourisme, caractéristique de la région.
Unanimement, les populations ont remercié et félicité le Président pour la restauration et la renaissance du parc de la Pendjari. Mais un écueil reste à lever pour les populations qui estiment être pénalisées par l’interdiction des activités de pêche et de chasse aux alentours du parc. Sans détours, le président Talon les appelle au réalisme. « Si nous voulons rendre le parc attractif nous devons régler le problème de l’élevage autour du parc. Les prescriptions internationales interdisent ces activités autour d’un parc. Le Burkina-Faso les met déjà en application et le Bénin ne saurait y déroger. D’où la nécessité de penser à la reconversion », leur a expliqué leur hôte. A ce sujet, le Président Talon a promis de recevoir à Cotonou, en décembre, une délégation de Materi pour discuter de la question.
Le clou de la journée a été l’étape de Boukoumbé. Ici, tout est devenu charme et poésie. Très heureux de se retrouver à Boukoumbé, une terre qu’il connaît bien pour y avoir œuvré au développement agricole, le Président Talon se lâche : « Merci de vivre avec moi cet instant extraordinaire de retrouvailles. Boukoumbé, la cité des Tatas, la cité de mes amours et de mes passions, la cité de mes inspirations. C’est pourquoi je me sens redevable de Boukoumbé qui a des atouts touristiques immenses ».
Sous le charme, il rappelle que Boukoumbé est un pôle pour le PAG et s’adressant au maire et au représentant de l’association de développement, il galvanise l’assistance en ces termes : « Tout ce que vous avez énuméré sera obtenu ». L’hôte de la cité des Tatas explique que la nouvelle route procède de la volonté du gouvernement de démarrer très tôt tout ce qui est lié au tourisme. Aussi, fera-t-il remarquer que Boukoumbé par son patrimoine, sa nature, son charme, sa culture, a un immense potentiel qui peut générer d’énormes emplois. Convaincu que l’Etat béninois a engagé trop d’efforts pour que le tourisme ne soit pas une réalité.
L’autre moment de frissons en cette soirée est l’intervention de la représentante des femmes. Madame Josephine Koubeka à coeur ouvert. Extraits : « Merci pour tout ce que vous avez fait pour Boukoumbe. Au lancement des travaux de la route, j’étais incrédule. Mes yeux ont vu et je ne peux que vous remercier et si cela m’était permis, j’allais prendre un grand pagne pour vous mettre au dos. » Elle saisit l’occasion pour remercier la première dame pour le château d’eau, don de sa fondation et qui les a libérées de la soif.
Madame Josephine Koubeka n’a pas occulté les femmes malades que la Fondation Claudine Talon reçoit et fait soigner à Tanguieta. En faisant cela, vous avez sauvé de nombreuses vies », a-t-elle ajouté. L’occasion était trop propice pour ne pas faire quelques doléances. Elle y est donc allée. Unité moderne de transformation de fonio et de trieuse. Elle a également exhorté le Président Talon à préparer un homme averti pour prendre la relève après son deuxième mandat pour reprendre le flambeau et continuer l’oeuvre qu’il a entamée car il est un visionnaire. Et voici la réponse du chef de l’Etat : » Ce que vous avez demandé pour améliorer votre productivité, vous l’avez déjà. Ce n’est pas le Président de la République qui parle car je ne peux engager seul l’Etat de cette façon mais Patrice et Claudine Talon qui prennent cet engagement.
Et cette cinquième journée finit par le baptême du Président Talon qui se fera désormais appelé à Boukoumbé par Ótchaádô, qui signifie le Sage de Boukoumbé , sur initiative de madame Josephine Koubeka .