Les migrants secourus sont originaires du Soudan, de la Syrie, de l’Égypte, du Bangladesh, du Ghana et de la Tunisie. En effet, les garde-côtes tunisiens ont secouru 95 migrants clandestins, ce vendredi, porteurs de différentes nationalités à la suite d’une avarie qui a affecté leur embarcation au large de la côte sud de la ville de Zarzis, dans le gouvernorat de Médenine, dans le sud-est du pays.
Mongi Selim, chef de la branche de l’organisation du Croissant-Rouge à Médenine, a déclaré à l’Agence Anadolu qu' »une embarcation transportant 95 migrants clandestins a été secourue, à la suite d’une avarie à proximité de la côte de Zarzis »
Selon le responsable tunisien, l’embarcation des migrants a mis le cap vers les côtes européennes, jeudi dernier, depuis la ville libyenne de Sabratha. Selim a expliqué que les nationalités des immigrés sont réparties comme suit : “59 du Soudan, 17 de Syrie, 7 d’Égypte, 6 du Bangladesh, 3 de Guinée, 2 du Ghana et 1 immigré de Tunisie.
Selim ajoutera que « les migrants sont désormais dans le port commercial de Zarzis, et ils seront transférés vers l’un des endroits aménagés pour passer la période de quarantaine obligatoire ».
Les côtes sud de la Tunisie sont le théâtre de sauvetages quasi-quotidiens de migrants irréguliers, souvent à la suite d’avaries affectant leurs embarcations en pleine Méditerranée, sur la route maritime entre la Libye et l’île italienne de Lampedusa. Les taux d’immigration clandestine via la Tunisie ont augmenté depuis la révolution de janvier 2011, favorisée par de l’instabilité sécuritaire de l’époque. Mais les chiffres ont rapidement baissé après que les autorités ont serré l’étau sur ces réseaux migratoires.
Récemment, la Tunisie a connu une escalade alarmante du rythme des immigrations clandestines vers l’Europe, notamment vers les côtes italiennes, dans un contexte de crises économiques et politiques dans le pays et dans divers pays de la région.
