GABON : UNE AFFAIRE DE SOUPÇON D’ARGENT OBSERVE CHEZ DES GARDES PENITENTIAIRES A NOUREDDINE BONGO
Incarcéré à la prison centrale de Libreville, le fils de l’ancien président Ali Bongo, Noureddine Bongo a mis quatre gardes pénitentiaires en difficulté. D’après les récits évoqués. Par l’investigateur,
ils auraient aidé le détenu à communiquer avec l’extérieur grâce à leur téléphone portable contre une forte somme. 12 millions de F CFA, soit 3 millions de F CFA chacun. C’est ce qu’auraient empoché, les quatre gardes pénitentiaires de la prison de Libreville pour avoir aidé le fils d’Ali Bongo si leur supercherie n’avait pas été dénoncée par un de leur collègue. Selon les médias gabonais, auraient mis leurs téléphones portables à la disposition de Noureddine Bongo Valentin pour lui permettre d’échanger avec l’extérieur. L’enquête en cours n’a pas encore permis aux autorités actuelles du pays d’identifier l’interlocuteur du fils aîné d’Ali Bongo. Placé en détention provisoire, cette manœuvre illicite de ces agents de sécurités va leur coûter cher. Des sources judiciaires proches du dossier font état d’une possible radiation et une condamnation à de lourdes peines d’emprisonnement.
Coordonateur des affaires présidentielles sous le règne de son père, Noureddine Bongo Valentin et plusieurs personnalités sont en prison après le coup d’État du 29 au 30 août 2023, avec la prise du pouvoir par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, commandant en chef de la garde présidentielle.
Le fils du président déchu, sa mère Sylvia Bongo ainsi que plusieurs de leurs proches sont accusés de « corruption active » et de « haute trahison » par les militaires putschistes. Quant à l’ex-président Ali Bongo, il est placé en résidence surveillée.En attendant la suite à donner à ce dossier et le sort réservé à Noureddine Bongo Valentin et les quatre matons, il faut noter que dans des centres pénitentiaires en Afrique ou en Europe, la circulation de téléphone portable n’est pas un fait anodin. Ils sont pour la plupart introduits par des proches des prisonniers avec ou sans la complicité des gardes pour permettre aux détenus de rester en contact avec le monde extérieur.
