NIGER : LE PRESIDENT DECHU REVE D’UN RETABLISSEMENT ET ASSIGNE LA JUNTE

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le président déchu a saisi la Cour de justice de la CEDEAO, pour dénoncer une arrestation arbitraire et la violation de sa liberté d’aller et venir, mais aussi celle de sa femme Haziza et de son fils Salem, détenus avec lui au palais présidentiel depuis le coup d’Etat, le 26 juillet. Son avocat sénégalais, Me Seydou Diagne estime que ses « clients sont victimes de graves et intolérables violations des droits de l’homme. Ils ont le droit de saisir les juridictions compétentes. Ça ne peut pas aggraver leur situation, c’est un motif d’espoir que justice leur soit rendue ». Bazoum malgré déchu

espère justice à cette procédure judiciaire, sa libération et son rétablissement à la tête du Niger. « Nous demandons (…), au vu de la violation des droits politiques, que l’Etat du Niger soit condamné au rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel par la remise du pouvoir au président Bazoum, qui doit continuer de l’exercer jusqu’à la fin de son mandat le 2 avril 2026 », a déclaré son avocat à l’AFP. Pour Seydou Diagne, « l’Etat du Niger [aura] l’obligation juridique d’exécuter la décision », si elle est favorable au président déchu.

« Ce qui nous intéresse, c’est d’obtenir une condamnation de l’Etat du Niger par une décision de justice. Le combat de M. Bazoum est un combat par le droit », a-t-il souligné. L’avocat a affirmé que le général Abdourahamane Tchiani à la tête du régime militaire n’est pas habilité par la loi nigérienne pour procéder à des arrestations. « Il a été nommé par décret depuis 2011 pour assurer la sécurité du président », a-t-il dit.

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