OCCUPATION DES CHAUSSÉES POUR LES FUNÉRAILLES A COTONOU: LA PRÉFECTURE ET LA MAIRIE ONT-ELLES DEMISSIONNÉ?

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Les sales habitudes ont la peau dure. Les rues et artères de Cotonou sont redevenues des lieux de funérailles et cérémonies de tout genre. Et même les nouvelles voies asphaltées non encore achevées subissent le même sort. En effet, interdites en 2016 par le préfet d’alors Modeste Toboula, les occupations des voies publiques pour les cérémonies ont repris progressivement depuis le départ de ce dernier de la tête de la préfecture.

Si on peut comprendre que les citoyens sont toujours enclins à enfreindre la loi, ce qui l’est moins est le silence assourdissant et l’inaction inexplicable aussi bien de la préfecture que de la mairie de la commun-préfecture. Surtout en ce moment où le gouvernement investit massivement dans la voirie urbaine, des infrastructures d’assainissement et la gestion des déchets, on est étonné de constater que l’accompagnement nécessaire pour l’entretien de ces ouvrages n’est pas fait comme promis par les différentes autorités décentralisées.

Ce samedi matin du 24 avril 2021, dans le quartier Kpondehou à Akpakpa, non loin du commissariat, un béninois intrigué par l’installation de barrières sur une voie fraîchement asphaltée nous a interpellés sur le degré d’incivisme notoire de l’acte mais nous a aussi posés la question sur les dispositions prises par la mairie et la préfecture pour arrêter ces actes.

Tous les cotonois sont unanimes sur le fait que depuis le départ de l’ancien préfet, l’incivisme a repris peu à peu son droit dans la cité. Au point où les ministres des trois ordres d’enseignement étaient obligés de saisir le taureau par les cornes et interdire le déroulement des cérémonies dans toutes les écoles.

Le Préfet Jean-Claude Codjia et le Maire Luc Atrokpo voudraient bien éclairer l’opinion sur cette recrudescence d’incisvime dans le Littoral et surtout prendre les dispositions pour ramener les auteurs et complices de ces actes à l’ordre.

Ariel Dossou.

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